A2RC ARCHITECTS : Portrait of Michel Verliefden

Michel Verliefden is the founder of the A2RC Architects practice, along with his wife Brigitte D’Helft. They met while studying at La Cambre school of architecture. Contemporary art, motor racing, and dogs are some of the passions that they enjoy together, and which Michel Verliefden talks to us about in this profile.

Michel Verliefden
A2RC ARCHITECTS

16 rue Saint-Laurent
1000 Brussels
+32 2 511 47 09
a2rc@a2rc.be

Website

Technical sheet of this architecture video clip
Journalist : Emma C. Dessouroux
Cameraman : Didier Minne – Geoffroy Minne / Kinodoc – Julien Stroïnovsky / Novsky Films

Editing : Emma C. Dessouroux / Cristina Dias
Direction : Emma C. Dessouroux
Production : Les Délires Productions

Translation : MDR Translations
Subtitles : Les Délires Productions

Original transcription

Je m’appelle Michel Verliefden, je suis architecte chez A2RC Architects et ce depuis 1983.
J’ai fait mes études d’architecture à La Cambre où j’ai rencontré mon épouse et partenaire Brigitte D’Helft. Chacun a son domaine d’expertise. Moi, j’aime bien sortir, aller voir les clients, aller sur les chantiers. Elle aime bien un travail plus de recherche architecturale, d’organisation du bureau. C’est donc un travail de complément entre nous.

En 1982, Brigitte était enceinte de notre première fille et, par un ami qui s’appelle Max von Vequel, qui est malheureusement décédé aujourd’hui, nous avons eu la chance de rencontrer Gérard Mortier, jeune directeur de la Monnaie qui cherchait une équipe de jeunes architectes pour rénover l’Opéra National.
Et donc, nous nous sommes rencontrés. Nous n’avions rien construit ! Pas un garage pour nos parents. Rien du tout. Et nous avons eu la chance de nous voir confier – en association avec un bureau qui était déjà en place qui s’appelait le Bureau Urbat (qui n’existe plus) – la rénovation de la Monnaie dans laquelle on s’est lancés corps et âme. On y a travaillé pendant 5 ans. On a monté le bureau. On s’est vraiment concentrés sur la Monnaie. On n’a pas vraiment compris qu’il fallait aller chercher d’autres affaires pour avoir la suite. Donc, on a eu un petit creux après et petit à petit, la Monnaie aidant, les gens sont venus et sont beaucoup revenus dans le monde des théâtres ou des opéras puisque l’on a eu la chance de faire une dizaine de théâtres et opéras ou en tout cas de salles de spectacle depuis la naissance d’A2RC.

C’est Gérard Mortier qui m’a présenté Jan Hoet. Je me rappellerai toujours : un jour, il est venu chez moi et il a dit « Oh, Michel, on va dépenser – à l’époque – 1 milliard 200 millions de travaux (30 millions d’euros) dans la Monnaie. Les gens vont voir la surélévation mais tout le reste, ils ne le verront pas ». C’est plein de machines, de choses. « Donc, il faut que l’on voie que l’on a rénové. Mettons de l’art ! ». Il m’a amené Jan Hoet. On a discuté et il a amené les idées des artistes qui sont là. Et, par après, on a eu la chance de pouvoir rencontrer Panamarenko, de rencontrer Richard Serra. On a fait avec Franz West un projet pour Liège qui n’a pas pu être réalisé car Franz est malheureusement mort. Au Parlement bruxellois, on a fait une compétition entre des artistes très connus et des plus jeunes. Chaque salle du Parlement bruxellois a son artiste. Wim Delvoye a une salle extraordinaire qui a mis 5 ans pour que l’on puisse afficher son œuvre qui est une écriture arabe, un texte d’amour écrit en arabe avec des épluchures de pommes de terre. Personne n’en voulait ! La première grande expérience était avec Miquel Navarro, un artiste sculpteur espagnol qui a fait la place de Jamblinne de Meux.

Notre rapport à l’art contemporain vient probablement de là mais aussi de nos 5 ans passés à La Cambre où on côtoyait plus les artistes que les architectes peut-être et où, effectivement, on a appris que c’était l’espace le plus rêvé qu’on pouvait avoir dans la vie et ce sont eux qui peuvent nous apprendre beaucoup de choses.

Mon bureau est assez désordonné. J’ai beaucoup de papiers à gauche et à droite que j’empile. Il n’y a pas d’objet personnel sur mon bureau. Il y a une ou deux photos dans mon bureau d’une autre passion qui sont les vieilles voitures, les voitures anciennes avec lesquelles j’ai la chance de faire de la course automobile dans le circuit classique et où j’essaie de faire rouler une très très vieille voiture qui a appartenu au Chef de Cabinet du Roi Baudouin. C’est une Aston Martin DB2 1952 qui roule très très bien sur circuit.

Les chiens sont très importants dans notre vie et dans le bureau. On a Aston qui est toujours avec nous au bureau, qui suit toutes les réunions. Il vient en dessous des pieds de nos clients et clientes. C’est quelqu’un de très important dans notre vie. Il a une sœur qui ne s’appelle pas Martine mais qui s’appelle DB qui est chez notre fille cadette avec les chevaux, puisqu’elle est championne d’équitation. Et donc, c’est quelqu’un qui vit avec nous dans la famille d’A2RC.

English subtitles

My name is Michel Verliefden, and I have been an architect at A2RC Architects since 1983. I studied architecture at La Cambre, where I met my wife and partner Brigitte D’Helft. We each have our own areas of expertise. For myself, I really like getting out, meeting with clients, getting onto building sites. She prefers doing more of the architectural research, and organising the office.
So we complement each other in our work.

In 1982 Brigitte was pregnant with our first daughter and, through a friend called Max von Vequel, who has now sadly passed away, we got the chance to meet Gérard Mortier, the young director of La Monnaie, who was looking for a team of young architects to renovate the National Opera House.
So we met. We hadn’t built a thing! Not even a garage for our parents. Absolutely nothing. Yet we were given this chance – in association with an already established firm called Bureau Urbat (who no longer exist) – to be entrusted with the renovation of La Monnaie. We worked on it for five years and threw our body and soul in it. We set up the practice, focusing solely on La Monnaie. We hadn’t really understood that we should have been looking for other business to keep us going afterwards. So then there was a little dip, but little by little, helped by La Monnaie, people came to us, many of whom were from the world of theatre or opera. Since the birth of A2RC we’ve had the opportunity to do around a dozen theatres and opera houses, or performance halls anyway.

It was Gérard Mortier who introduced me to Jan Hoet. I will always remember it; he came to see me one day and said “Michel, we’re going to spend 1.2 billion francs (at the time – now 30 million Euros) on La Monnaie. People will notice the elevation work but the rest of it they won’t see”. It’s full of machines and things. “We need them to see that we’ve renovated it. Let’s put in some art!” He brought Jan Hoet over to me. We talked, and he came up with some of the ideas of the artists who were around, and a bit later we had the opportunity to meet Panamarenko, and Richard Serra. We did a project for Liège with Franz West, which couldn’t be completed as sadly Franz died. In the Brussels Parliament, we did a competition between some very well-known artists and some younger ones. Each room in the Brussels Parliament has its own artist. Wim Delvoye has a quite extraordinary room; it took five years before his work could be displayed, an Arabic text about love, in Arabic writing, written with potato peelings. Nobody wanted it! Our first great experience was with Miquel Navarro, a Spanish artist/sculptor who did the Place de Jamblinne de Meux.

Our rapport with contemporary art probably comes from there, but also from the five years we spent at La Cambre where we perhaps interacted more with artists than architects. There, we actually learned that this place was a dream of a lifetime, and that these were people who could teach us so much.

My office is quite disorganised. I’ve got papers everywhere that I just pile up. There are no personal items on my desk. There are one or two photos in my office of my other passion, which is old, vintage cars, that I’ve had the chance to drive on classic motor racing tracks and where I tried to drive a very, very old car that had once belonged to King Baudouin’s Chief of Cabinet. It’s a
1952 Aston Martin DB2, that handles very well on the track.

Dogs are very important in our lives, and in the office. We have Aston, who is always with us in the office, who attends all the meetings, getting under the feet of our clients. He’s very important in our lives. He has a sister, called not Martine but DB, who is with our youngest daughter and the horses, as she’s a champion rider. And so she’s somebody who lives with us in the A2RC family.


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