In de marge van de reportagereeks over de geschiedenis van de sociale huisvesting heeft CAVIAR de initiatieven voor sociale cohesie van de BGHM wat nader bekeken, en dan in het bijzonder twee volkstuinprojecten: het eerste in het hartje van Brussel, in de wijk Papenvest (Ambition potagère) en het tweede in Schaarbeek (Jardin 67 Marbotin). Een gesprek met Mathieu Tihon, Quentin Charon en de wijkbewoners die de volkstuintjes tot leven brengen.
an initiative of SLRB-BGHM / Brussels Region Social Housing Agency
Project name: Potagers collectifs
Address: Ambition potagère – 2 rue du Grand Serment. Brussels, Belgium / Haecht-Agriculture-Marbotin – 67 rue Adolphe Marbotin. 1030 Brussels – Belgium
Assignation/Destination: urban development – projet de cohésion sociale
Technical sheet of this architecture video clip
Journalist: Emma C. Dessouroux
Cameramen: Didier Minne – Geoffroy Minne / Kinodoc – Julien Stroïnovsky / Novsky Films
Editing: Emma C. Dessouroux / Cristina Dias
Direction: Emma C. Dessouroux
Production: Les Délires Productions
Translation: MDR Translations
Subtitles: Les Délires Productions
Speakers: Matthieu Tihon (Coordinator – Habitat & Rénovation asbl) + Lieven Wera – Mimoun Chahbouni (Projet de cohésion sociale – Rempart des Moines-Ambition potagère) – Quentin Charon (Coordinator – Union des Locataires de Schaerbeek asbl) + Mohamed Chiboub – Francis Malfait (Projet de cohésion sociale – Haecht-Agriculture-Marbotin)
Original transcription
Les projets de cohésion sociaux sont établis dans des quartiers où il y a la présence de logement social et, en fait, on essaie d’y développer des dynamiques de cohésion sociale, c’est-à-dire que l’on a un cadre de travail avec certaines finalités et missions à suivre. Ensuite, on arrive dans les quartiers. On débarque dans la vie des habitants, dans leur lieu de vie. On fait un diagnostic de quartier pour connaître les besoins, les demandes, les dynamiques, les problématiques dans le quartier.
Ça peut être des besoins assez généraux comme des besoins de cohabitation harmonieuse entre voisins, des besoins d’espaces verts, des besoins de plus de sécurité, etc.
Nous n’allons pas simplement proposer de l’activité juste pour en proposer. On va essayer d’activer les habitants pour qu’ils viennent participer aux projets et créer avec nous différentes initiatives. Cela nous permet de garantir la durabilité des actions.
Les moyens pour y répondre, c’est la mise en place d’actions qui sont pensées, réfléchies avec les habitants.
Le projet a démarré avec des pauses-café. On se pose avec une table, du café et des biscuits. C’est un prétexte à la rencontre. Suite à ces pauses-café sur l’espace public, à côté de notre local, on a analysé le fait que les habitants avaient besoin de plus d’espaces verts.
Je participe depuis 3 ans au projet du potager. Cette année-ci par exemple, j’ai planté des tomates, des choux de Bruxelles, des courgettes mais je n’ai pas eu de légumes ou de fruits. J’ai planté des poivrons… et il y en a quelques-uns ! J’ai planté du céleri que vous voyez ici. Du céleri blanc. Et alors j’ai planté également du panais et je viens de semer – il y a 3-4 semaines – de la salade de blé.
Il n’y a pas d’imposition de production au niveau du groupe des jardiniers. Ce sont des parcelles tests car nous n’avons pas de jardiniers professionnels qui cultivent ces parcelles. Ce sont des habitants qui s’essaient au jardinage ou à la culture.
Le résultat n’est pas énorme mais cela crée des liens entre les gens qui habitent dans les logements sociaux. Il y a une bonne mixité d’habitants du quartier et des locataires des appartements sociaux.
Ma maman et moi avons vécu pendant près de 40 ans au même endroit. Nous connaissions parfaitement l’endroit, nous avons grandi là-bas. Nos amis sont là.
C’est en travaux. Nous avons dû déménager le temps que les travaux soient faits. Et donc, on est arrivés ici et nous étions totalement perdus parce que l’on n’a plus nos attaches, on n’a plus nos amis autour. On ne connaît personne.
Dès le premier jour, Quentin est venu au contact. Il est venu nous voir et nous a dit : « écoutez, je vous propose une activité. Ça va vous occuper. Vous aurez un petit bout de terrain ».Ce n’est pas pour faire de la production intensive mais c’est plus pour s’occuper, pour être au contact de la terre.
Ma maman a plus de 70 ans. Elle ne sort quasi pas à part pour faire des courses. Et comme ses amis ne sont plus aux alentours, elle n’a aucune raison de sortir. Et donc, c’est la seule raison qui la fait sortir. Les plantes, par contre, elle se dit qu’elles vont mourir. Les fraises vont mourir. Ça la force malgré elle, même si elle n’a pas envie, elle vient vérifier. Donc, pour ça, c’était intéressant et, de facto, comme il y a d’autres jardiniers qui viennent ici et des parents aussi parfois. Pas pour faire du jardinage. Ils s’installent juste dans le cadre de verdure avec leurs enfants. Petit à petit, cela nous a permis de rencontrer d’autres personnes. Quentin, Muriel, d’autres jardiniers, Latifa, Francis. Cela nous a permis d’avoir un petit microcosme, quelques personnes que l’on connaissait et cela a vraiment fait la différence.
Tout est parti. C’est de ta faute.
Pourquoi ?
Tu ne viens pas assez.
J’ai quand même quelques fruits ici !
Ouais ! Mais ça c’est fini !
Quoi c’est fini ?
Regarde.
Qu’est-ce qui est fini ?
Regarde les feuilles.
Ben oui, et ta tomate !? Tu crois que tu vas encore en avoir ?Avant, j’étais au Maroc. Jusqu’à mes 8 ans, j’étais avec mes grands-parents. J’ai toujours été avec mon grand-père. Il avait un potager. C’est pour ça que j’aime ça. J’aime bien le potager. J’ai demandé à Mathieu. Il m’a donné deux bacs. Ça. Ça. Et un peu de terre là-bas. J’en ai 3 ici. J’ai planté de la tomate, des concombres. Euh… Des agrumes… Comment ça s’appelle !? De la courgette. Qu’est-ce qu’il y a encore ? Un peu de melon.
Tu vois !? C’est une courgette.
Non ! C’est un potiron, je crois.
Et voilà, il y en a un autre qui est sorti.
Ouais, ouais ! Mais, enfin, c’est tout petit hein Mimoune ! Là, aussi il y en a un tout petit et là.Les restes de fruits, les restes de légumes, les sachets de feuilles de thé, de café, tout ça, les filtres à papier, essuie-tout. Tout ce qui se détériore normalement, il n’y a pas de problème. Mais tu ne peux pas mettre des aliments cuits ou préparés. Des poissons avec des arêtes : non, non non !
Des plastiques, des métaux, évidemment non ! Les déchets de jardins, les tontes et tout ça, c’est pas bon pour le compost.A l’occasion de la fête des voisins, on avait la chance d’avoir un animateur qui était assez bon manuellement. Je lui ai dit que je voulais bien l’épauler, lui donner un coup de main. J’ai ramené mon matériel, il a été chercher des palettes au magasin du coin. Chez Capitani. Quand ils liquidaient. Il a ramené les palettes car, moi, je ne peux pas porter en raison de mon opération. Alors, on a fait un jeu pour les enfants. Quentin a eu la bonne idée d’installer ça dans le jardin. Quand on vient, on peut s’assoir. On a quelque chose. Ça tient le coup, hein ! On a remis une fois une vis. Mais il y a déjà un an !
J’ai habité Marbotin. Puis, ils m’ont fait déménager à la chaussée d’Haecht quand j’ai perdu ma femme. Mes enfants sont partis individuellement. Comme j’avais alors un logement inadapté, le foyer m’a donné un deux pièces à la chaussée d’Haecht. Mais je voulais rester actif dans le quartier pour continuer à venir au « café papote », à l’ « espace locataire » et être riche dans les activités du quartier comme « acte agriculture Marbotin ». Ça, c’est mon quartier, quoi !
Dutch translations
In wijken met sociale woningen worden projecten opgezet om de sociale cohesie te verbeteren. We proberen in feite om er een dynamiek van sociale cohesie tot stand te brengen. We vertrekken daarbij vanuit een werkkader met bepaalde doelen en missies. Daarna gaan we naar de wijken toe, waar we in het leven van de bewoners, in hun leefomgeving stappen. We analyseren de wijk om de behoeften, wensen, dynamiek en problemen van de wijk in kaart te brengen.
Die behoeften kunnen vrij algemeen van aard zijn, zoals harmonieus samenleven met de buren, meer groen, meer veiligheid enz.
We stellen niet zomaar eender welke activiteit voor. We proberen om de bewoners te activeren om deel te nemen aan de projecten en met ons verschillende initiatieven te ontwikkelen. Op die manier kunnen we vermijden dat de acties na korte tijd een stille dood sterven.
De manier om aan de behoeften tegemoet te komen, is doordachte acties op poten zetten waarover samen met de bewoners is nagedacht.
Het project is gestart met koffiepauzes. We zetten een tafel neer met koffie en koekjes. Het is een aanleiding voor mensen om elkaar te ontmoeten. Door die koffiepauzes in de openlucht, naast ons lokaal, hebben we vastgesteld dat de bewoners behoefte hadden aan meer groene ruimtes.
Ik doe al 3 jaar mee aan het moestuinproject. Dit jaar heb ik bijvoorbeeld tomaten en spruitjes geplant en courgettes, maar die hebben niets opgeleverd. Ik heb ook paprika’s geplant… en ik heb er nu enkele! Ik heb selder geplant, die u hier ziet. Witte selder. En dan heb ik ook pastinaak geplant en ik heb net – 3 à 4 weken geleden – veldsla gezaaid.
We leggen geen productiequota op aan de groep moestuiniers. Het zijn testpercelen. De mensen die de percelen bewerken, zijn immers geen professionals. Het zijn bewoners die zich aan tuinieren of moestuinieren wagen.
De oogsten zijn niet enorm, maar het creëert banden tussen de mensen uit de sociale woningen. Er is een goede mix van inwoners uit de wijk en huurders van de sociale appartementen.
Mijn mama en ik hebben bijna 40 jaar lang op dezelfde plek gewoond. Wij kenden die plek heel goed. Ik ben er opgegroeid. Onze vrienden wonen daar.
Maar nu wordt er gewerkt en moesten we voor de duur van de werken verhuizen. Zo zijn we dus hier terechtgekomen. We voelden ons hier compleet verloren omdat we al onze connecties kwijt waren en we onze vrienden niet meer in de buurt hadden. Hier kenden we niemand.
Vanaf de eerste dag is Quentin kennis komen maken. Hij heeft ons een bezoekje gebracht en heeft ons gezegd: “Kijk, ik stel een activiteit voor. Zo zal je iets om handen hebben. Je krijgt een stukje grond”.Het is niet de bedoeling een grote opbrengst te hebben, maar veeleer om bezig te zijn. Om het contact te voelen met de aarde.
Mijn mama is meer dan 70 jaar oud. Ze komt bijna nooit buiten behalve om boodschappen te doen. En aangezien haar vrienden hier niet in de buurt wonen, heeft ze geen reden om buiten te gaan. Dus dit hier is voor haar de enige reden om buiten te komen. Ze zegt dat de planten zullen doodgaan, dat de aardbeien zullen doodgaan. Het is sterker dan haarzelf, zelfs als ze niet echt zin heeft, komt ze toch kijken of alles in orde is. Dus daarom was het interessant en, omdat er hier ook andere tuiniers komen en soms ook hun ouders, niet om in de tuintjes te werken, maar om bij hun kinderen te zitten in het groen, hebben we stilaan andere mensen leren kennen: Quentin, Muriel, andere tuiniers, Latifa, Francis… Hierdoor hebben we nu een kleine microkosmos, enkele mensen die we kennen, en dat maakt echt een verschil.
Alles is kapot. Het is jouw schuld.
Waarom?
Je komt niet vaak genoeg.
Ik heb hier toch enkele vruchten!
Ja, maar dat is eraan!
Wat is eraan?
Kijk.
Wat is eraan?
Kijk naar de bladeren.
Wel ja, en jouw tomaten!? Denk je dat je er nog zult hebben?Vroeger woonde ik in Marokko. Tot mijn achtste heb ik bij mijn grootouders gewoond. Ik was altijd samen met mijn grootvader en hij had een moestuin. Daarom houd ik van moestuinen. Ik heb het gevraagd aan Mathieu en hij heeft me 2 bakken gegeven. Die en die. En een beetje grond daar. Ik heb er 3 hier. Ik heb tomaten geplant en komkommers. En euh… citrusvruchten… En hoe heet dat ook al weer!? Ja, courgette. Wat nog? Enkele meloenen.
Kijk!? Het is een courgette.
Nee! Het is een pompoen, denk ik.
En kijk, daar groeit er nog eentje.
Ja, ja! Maar het is heel klein, hé Mimoun! Daar is er nog een kleintje en daar.De resten van fruit, de resten van groenten, theezakjes, koffiegruis, papieren filters, keukenpapier. Alles wat normaal vergaat, dat is geen enkel probleem. Maar je mag er geen gekookte of bereide etenswaren in gooien, zoals vis met graten. Nee, nee, dat mag niet.
Dingen in plastic en metaal natuurlijk ook niet! Tuinafval, grasmaaisel en zo, dat is niet goed voor het compost.Bij het burenfeest hadden we het geluk dat de animator een handige Harry was. Ik heb hem gezegd dat ik hem wel een handje wou helpen. Ik heb mijn gereedschap meegebracht en hij is in de winkel op de hoek palletten gaan halen. Bij Capitani, toen ze ermee ophielden. Hij heeft de palletten naar hier gebracht, want door mijn operatie kan ik geen zware dingen dragen. Daarna hebben we een speeltuig voor de kinderen gemaakt. En Quentin had het goede idee om dit te installeren in de tuin. Wanneer we komen, hebben we nu een plaats om te zitten. En het houdt stand, hé! We hebben één keer een schroef opnieuw moeten vastdraaien, maar dat is al een jaar geleden!
Ik heb in de Marbotinstraat gewoond. Maar daarna hebben ze mij doen verhuizen naar de Haachtsesteenweg, nadat mijn vrouw was gestorven. De kinderen waren het huis uit en omdat ik dus in een onaangepaste woning woonde, heeft de Haard mij een tweekamerwoning in de Haachtsesteenweg gegeven. Maar ik wilde actief blijven in de wijk om nog naar “Café Papote” en naar de “Espace Locataires” te kunnen gaan en nauw betrokken te blijven bij de activiteiten van de wijk zoals “acte agriculture Marbotin”. Want het is wel mijn wijk, hé!
English subtitles
Social cohesion projects are set up in areas with social housing and where, actually, we try to develop a social cohesion dynamic, meaning that we have a work environment with specific goals and programmes to take forward. Then we arrive in these areas. We disembark in the inhabitants’ lives, in their home. We do an analysis of the area to understand its needs, requests, dynamics, problems it might have.
These needs can be quite general, like needs for harmonious co-habitation between neighbours, for green spaces, for better security etc.
We’re not simply going to propose activities just for the sake of proposing some. We’ll try to get the inhabitants involved by coming along and participating in the projects and taking forward various initiatives with us. This helps ensure the durability of any activities.
The way to respond is to put in place activities which have been thought through, and considered with the inhabitants.
The project began with the “pause-cafés”. We sat down with a table, some coffee and biscuits. It’s a good excuse to meet up. After doing these “pause-cafés” in some public places, next to our building, we gave thought to the fact that the inhabitants needed more green spaces.
I’ve been involved in the vegetable garden project for three years. This year, for instance, I planted tomatoes, Brussels sprouts, courgettes, but I didn’t get any fruit or vegetables. I planted peppers, and now there are a few! I planted celery that you can see here. White celery. And then I also planted some parsnip and I’ve just seeded – three or four weeks ago – some lamb’s lettuce.
There are no production quotas for the group of vegetable gardeners. They are working on test plots as we don’t have any professional gardeners cultivating these plots. They are inhabitants trying their hand at gardening and cultivation.
The results are not massive but what this is doing is creating connections between the people living in the social housing. There’s a nice mix of inhabitants from the area and social housing tenants.
My mum and I have lived almost 40 years in the same place. We know the place inside-out, we grew up here. Our friends are here.
Now there are works going on. We had to move out while the work was being done. And so we arrived here and we were completely lost because we didn’t have our loved ones, our friends, around us. We didn’t know anybody.
Right from the first day, Quentin got in touch. He came to see us and told us “look, I’m going to suggest an activity for you. It will keep you busy. You’re going to have a little bit of land”.It’s not for intensive production, and is really more about keeping yourself busy, and being in contact with the earth.
My mum is more than 70 years old. She almost never goes out apart from to do the shopping. And as her friends are not nearby anymore, she has no reason to go out. And so this is the only reason we can get her out. But the plants, though, she thinks they’re going to die. The strawberries are going to die. That forces her, despite herself, even if she doesn’t feel like it, to come and check. And that’s why in fact it was interesting, as there are other gardeners who come here and also sometimes their parents. Not to do gardening. They just sit down in the green surroundings with their children. Little by little that helps us to meet other people. Quentin, Muriel, other gardeners. Latifa, Francis. It’s given us our own little world, some people that we know, and that makes a real difference.
Everything’s gone. It’s all your fault.
Why’s that?
You don’t come over enough.
I do have a bit of fruit here though!
Yes! But it’s all finished!
What’s all finished?
Look.
What’s all finished?
Look at the leaves.
I guess so, and your tomato? Do you think you’re still going to get some?I was in Morocco before. Until I was eight years old, I lived with my grand-parents. I’ve always been with my grand-father. He had a vegetable garden. That’s why I like it. I really like the vegetable garden. I asked Mathieu. He gave me two bins. This. And this. And a bit of land over there. I’ve got three here. I’ve planted tomatoes, cucumbers, and er, some citrus…what’s it called? Courgettes. What else is there? A little bit of melon.
You see? It’s a courgette.
No! It’s a pumpkin, I think.
And there you go – another one’s come out.
Yeah, yeah! But it’s tiny isn’t it Mimoun? There, there’s another little one, and there.The fruit waste, the vegetable waste, the tea bags and coffee, all that, the paper filters, wipes. Everything that decomposes naturally is no problem. But you can’t put cooked or prepared food in. Fish with bones, no, no, no!
Plastic, metal, obviously not! Garden waste, grass cuttings and all that – it’s not good for compost.On the occasion of the neighbourhood party, we had the luck to have an organiser who was quite good with his hands. I told him I wanted to give him some support, to lend a hand. I brought my equipment, he went to look for some palettes at the warehouse on the corner. Capitani’s. When they were liquidating. He brought back the palettes but I couldn’t carry them because of my operation. Anyway, we made a plaything for the children. Quentin had the great idea of putting it in the garden. When you come over, you can sit down. We’ve got something. It’s held up well, eh? We’ve only had to put one screw back in. And that’s already one year ago!
I lived in Marbotin. Then they made me move to Chaussée d’Haecht when I lost my wife. My children left one by one. My apartment was no longer adapted to my situation, they gave me two rooms in the Chaussée d’Haecht. But I wanted to stay active in the area and keep coming to the “chat café”, to the “tenants’ space”, and be strongly involved in the activities of the area, like the “Marbotin Agricultural Deed”. Well, it’s my area, isn’t it?
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