WHITE, Brussels – Belgium

The White Cinema, operated by Belga Films, is located on the top floor of the Docks Bruxsel shopping centre. Conceived by the architect Renaud Dejeneffe, it disorientates the onlooker by its whiteness. The architect imagined his concept with as few edges as possible, in a way that one finds oneself in what is an immaculate white mass, as neutral as it can possibly be.

Project name : White
Address : Docks Bruxsel. Quai des Usines. 1000 Bruxelles
Assignation/Destination : Complexe cinema

Name of client :
Name of architect : Renaud Dejeneffe
in association with :

Name of engineers :
– Stability Consultancy firm :
– Special techniques Consultancy firm :
– EPC Consultancy firm :
– Acoustics Consultancy firm :
– Healt & Safety Coordinator :
– Control Agency :

Name of contractors :
– Main contractor :

Project status :
Completed :

Size of project :
Budget :

Technical sheet of this architecture video clip
Journalist : Emma C. Dessouroux
Cameramen : Didier Minne – Geoffroy Minne / Kinodoc – Julien Stroïnovsky / Novsky Films

Editing : Emma C. Dessouroux / Cristina Dias
Direction : Emma C. Dessouroux
Production : Les Délires Productions

Translation : MDR Translations
Subtitles : Cristina Dias

Speakers : André Harvie (Directeur de l’Exploitation – Belga Films) – Jérôme de Béthune (Chief Operating Officer – Belga Films) – Renaud Dejeneffe (Architect)

Original transcription

Belga est né en 1937, c’est un très vieux distributeur, un des plus vieux d’Europe. Il y a eu des salles de cinéma dans le passé, dans l’histoire de Belga. Il y a une vingtaine d’années à Namur.

Dans les années 70-80, ils avaient un petit réseau de salles de cinéma qui s’appelait les écrans de Wallonie. Il y a eu une volonté de Belga Films de prendre d’autres sources de revenus avec notamment l’exploitation et la production. C’est chose faite maintenant.
Au niveau de l’exploitation, il fallait savoir ce que l’on voulait faire.

C’est né de frustrations et d’envies. D’envies parce que l’on a envie de faire quelque chose de nouveau. Et de frustrations parce que, en tant que spectateur, il y a beaucoup de choses – parfois – qui nous déplaisent au cinéma. On a tenté de faire un cinéma qui répond en fait à ces attentes-là, aux attentes d’un spectateur.

Le concept du White est assez simple. On voulait à la fois répondre aux besoins de gens qui voulaient une nouvelle expérience cinéma et on voulait un lieu qui soit emblématique, très moderne tout en étant indémodable.

On ne voulait pas simplement rajouter des écrans à l’offre actuelle.
Notre réflexion a été essentiellement basée sur le besoin de renouveau de la salle de cinéma. On se rend compte aujourd’hui que certains formats qui existent depuis plus de trente ans sont arrivés en bout de course. L’idée était vraiment de trouver quelque chose de différent. Le dire c’est relativement simple mais trouver le concept, c’était beaucoup plus compliqué. La rencontre avec Renaud Dejeneffe qui est l’architecte-concepteur a été pour nous l’élément déclencheur puisque c’est grâce à lui que ce que vous voyez là, ça sort de son imagination.

J’ai imaginé un concept blanc, neutre. De façon à ce que tout le monde puisse s’y retrouver avec le moins d’arêtes possible et de façon à faire perdre de vue le futur visionnaire, de se retrouver vraiment dans une masse immaculée blanche et la plus neutre possible.

C’est vrai que la couleur blanche n’est pas une couleur traditionnelle dans le cinéma mais, encore une fois, on n’a pas la prétention de vouloir tout révolutionner mais, en tout cas, une volonté de changement : oui !

On l’a laissé divaguer, on l’a laissé rêver et, puis, on a essayé de faire rentrer ce concept de cinéma blanc. On lui avait donné comme brief que l’on voulait que ce soit un endroit qui puisse être indémodable et dans lequel on puisse faire varier les ambiances et avoir la possibilité de le modifier, qu’il ne reste pas figé.

L’évolution de ce concept est partie d’une feuille blanche pour arriver finalement à un produit très blanc. Le tout a été d’envelopper le tout dans les courbes de façon à avoir la meilleure homogénéité parfaite sur l’ensemble.

L’architecture actuelle des cinémas, que ce soit UGC, Kinepolis ou autres, ça ne l’intéresse pas. Il n’est pas parti du constat : « mais qu’est-ce qui existe ? Je vais faire autre chose. » Non ! Il a simplement dit :« si je dois faire un cinéma, comment vais-je le créer ? » et c’est ça, justement, la différence qui lui a permis de faire fi de toutes les considérations que les autres architectes qui ont l’habitude de travailler dans le secteur du cinéma prennent en compte, lui pas !

De là, on a développé un cinéma un peu étrange par rapport aux autres c’est-à-dire d’avoir une clarté et une visibilité extrême. Ici, avec Docks Bruxsel, on a une plaine de jeux magnifique pour pouvoir exprimer notre cinéma d’architecture et pour inviter les gens à se retrouver dans un autre univers.

On n’a fait aucun compromis ni sur les fauteuils, ni sur la place pour les jambes, ni sur le confort des sièges, ni sur la qualité technologique de vision des écrans, du matériel de projection.

On a essayé à chaque fois, que ce soit aussi sur l’offre nourriture et boissons, d’arriver à proposer quelque chose de différent. Il n’y a pas de pop-corn, il n’y a pas les produits habituels des cinémas mais ce sont aussi des choses qui font du bruit, qui dérangent le moment de cinéma dans lequel on est. On s’adresse à des gens qui ont envie d’aller au cinéma pour passer un vrai moment de cinéma. On a envie de leur donner tout le confort, le silence et l’attention que cela mérite.

English subtitles

Belga was born in 1937. It’s one of the oldest distributors in Europe. There have been cinema halls in the past, in Belga’s history. There was one around twenty years ago in Namur.

In the 1970s and 80s, they had a small network of cinema halls that used to be called “Screens of Wallonia”. Belga Films was also looking to develop other revenue streams, especially in operation and production. And that’s what they did.
In terms of the operation, we needed to know what we wanted to do.

It’s born out of frustrations and desires. Desires because we wanted to do something new. And frustrations because, as members of the audience, there are many things that we don’t like about the cinema. We tried to create a cinema that actually met our expectations, the expectations of the audience.

The White concept is quite simple. We wanted to respond both to the needs of people who wanted a new cinema experience, and we wanted a place that was iconic, very modern but would also never look outmoded.

We didn’t just want to add screens onto our bid. Our idea was essentially based on the need to renovate the cinema hall. Certain formats that have been around for more than thirty years have now run their course. The idea was really to find something different. Saying it is very easy, but finding the concept, that’s much more complicated. Our meeting with Renaud Dejeneffe, who is the design architect, was the trigger for us, because what you see here is thanks to him, and it all comes out of his imagination.

I imagined a white concept, neutral. In a way that would make everybody able to find themselves in this almost edgeless place, and that would make them lose sight of the visionary future, and really find themselves in this immaculate white mass, as neutral as it can possibly be.

It’s true that the colour white is not a traditional colour in the cinema but, and once again, we don’t pretend to want to revolutionise everything, but, in any case, a desire for change? – yes!

We let him rant and rave, we let him dream, and then we tried to get into this white cinema concept. We had given him as a brief that we wanted it to be a place which could never look outmoded, where the atmospheres could be varied, and the place itself could be changed – that it doesn’t just stay fixed.

This concept evolved by starting out with a white sheet of paper and finally ending up with a very white product. All of this has enveloped everything in curves in such a way as to achieve the most perfect homogeneity throughout.

The architecture of cinemas these days, whether it’s UGC, Kinepolis or others, that doesn’t interest him. His starting point was not “What exists already? I’ll do something else”. No! He simply said “if I have to do a cinema, how will I create it?” and this is precisely the difference that has enabled him to ignore all those considerations that those other architects used to working in the cinema sector take into account. Not him!

From there we developed a cinema that was a bit strange compared to others, in other words one with an extreme clarity and visibility. Here, with Docks Bruxsel, we have a magnificent playground in which to be able to express our cinema architecture, and to invite people to bring themselves into another universe.

We made no compromises, not with the armchairs, the legroom, the comfort of the seats, the technological vision quality of the screens, or the projection equipment.

We tried things, also about what food and drink to supply, to offer something different. There is no popcorn, none of the usual cinema products, which are also things that make a noise, that disturb the cinema moment. These are the people we are addressing – those who want to go to the cinema to experience a real moment of cinema. We want to give them all the comfort, silence and attention that that deserves.


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